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Economie du document Bloc

Pour les plus jeunes lecteurs de ce blogue, le titre de ce billet est une référence amusée à quelques jeunes gens qui en France il y a plusieurs dizaines années déjà voulaient rétablir la justice populaire grâce à l’agit prop au nom de la Cause du peuple.

Je ne vais pas me faire que des amis avec ce billet, d’autant que j’apprécie souvent les analyses de ceux que je vais critiquer. quand elles sont sérieuses, sincères et posées. Mais là, certains auront peut être compris que je parle de la critique du service Refdoc de l’Inist, ils sont tombés dans les pièges de la posture et de l’enflure, l’Inist Gate !!! stylo de luxe On attend la démission prochaine du président. Il est vrai que le web favorise les dérapages, la montée des egos, les formules à l’emporte pièce, la contagion de l’émotion mais, personnellement, j’attends justement de ceux qui en connaissent les rouages, qu’ils se flattent de démonter, une méthode et une argumentation qui se garde de ces facilités populistes.

Il y a en effet pas mal d’hypocrisie à jouer sur le seul argument d’une vente « illicite » d’articles scientifiques en flattant l’ego d’auteurs qui seraient lésés par des tarifs de vente exorbitants proposés sur leur dos. Que je sache aucun des auteurs concernés n’attend de retour financier sur la diffusion de sa production. en tous cas certainement pas ceux à qui s’adresse l’appel des nouveaux justiciers de l’IST. Et si l’INIST a été condamné stylo parker effectivement pour n’avoir pas demandé l’autorisation d’un auteur, c’est au nom d’une justice que dénoncent ceux là même qui crient le plus fort aujourd’hui : une défense d’un droit d’auteur sur la littérature scientifique, pire la volonté d’en tirer un profit financier ! Curieux paradoxe. Et ironie, on voudrait attaquer l’Inist pour parasitisme des services d’archives ouvertes, on attend l’action en justice ! Revenez sur terre camarades !

Enfin, si les articles sont disponibles par ailleurs, c’est d’abord l’affaire du demandeur de préférer l’une ou l’autre voie, sachant qu’il n’est pas très difficile de retrouver les documents aujourd’hui et qu’il n’est pas sûr que celui proposé par RefDoc soit le même que celui déposé sur une archive ouverte. Pour ma part tous mes articles sont disponibles, mont blanc noblesse oblige soit sur HAL, soit sur Papyrus, le service d’archives de l’Université de Montréal, mais, sauf erreur, aucun ne correspond exactement à la version publiée, ni dans sa lettre (des corrections ont été apportées dans la révision), ni dans sa forme.

Faut il pour autant excuser l’Inist de la politique qu’il mène depuis trop longtemps, prisonnier de l’héritage d’une conception révolue de l’IST ? Evidemment non. Nous sommes nombreux à le déplorer depuis longtemps et le Cnrs est, bien entendu, coupable de n’avoir pas eu le courage de forcer les réformes, malgré les audits et avertissements. mont blanc pas cher stylo Pour autant la réalisation d’une base bibliographique francophone exhaustive, couplée à un accès payant ou non aux documents, est importante et complexe et ne se résoudra pas, j’en ai peur par des anathèmes simplificateurs.

Je me permets de disconvenir. Nous vivons une drôle d’époque, où pourraient cohabiter des exploitations commerçantes de biens jugés par ailleurs publics (cf. les errements sur les frontières stylo montblanc pas cher du domaine public) et des revendications (parfois plus idéologiques qu’allant jusqu’au bout de la démarche) de liberté et d’ouverture absolue.

Effectivement, la dévolution volontaire (ou lointainement post mortem) de ses cogitations permet toute exploitation privée comme publique, gracieuse ou payante sans exclusive . Dans chacun des deux cas, c’est le choix contractuel et la loi qui dictent le statut de l’uvre. Je ne suis pas juriste, mais il me semble que prime aujourd’hui le statut fondateur de l’auteur, en l’occurrence la primauté de la loi fondatrice : l’auteur est aujourd’hui stylo montblanc prix éminemment maitre des contenus de son oeuvre, et les questions contractuelles ne viennent que secondairement, pour qu’il décide ou non de concéder ses droits patrimoniaux à un ou des intermédiaires, ou choisit de livrer sans retenue la production à l’appétit de chacun sans possibilité accessoire de commercialisation.

Il me parait incorrect d’incriminer les protestations de personnes prises au piège d’une commercialisation ni voulue ni respectueuse des réglementations actuelles et des statuts de droits d’exploitation décidés par ces auteurs, de les incriminer donc au prétexte qu’ils critiqueraient les exclusives éditoriales actuelles !

Les versions mises en ligne par l’INIST seraient légèrement différentes des versions finalement éditées ? stylo montblanc cruise Si c’est le cas je n’ai pas ouvert mon porte monnaie pour vérifier , où et comment l’INIST s’est il procuré les préprints de mes articles ? Je ne les ai communiqués qu’à l’éditeur, qui ne m’a jamais contacté pour un versement sur d’autres bases ni pour des exploitations accessoires.

Ce serait un problème d’ego, aggravé d’une volonté de rentabiliser son travail ? Je ne peux évidemment parler que pour moi même :

je n’ai pas la prétention d’être un chercheur de la qualité de ceux que l’Université génère et abrite, pas plus que je n’ai jamais espéré tirer quelque fortune de mes écrits (les éditeurs de mes livres me versent fidèlement un montant modeste aligné sur les ventes (ça me paye mon Noël !!) : quant aux revues, c’est gratis pro deo dans 95 % des cas)

je sais pertinemment que mes maigres écrits sont reproduits ici ou là (pour un cours, un concours, etc.), stylo montblanc starwalker sans autre rémunération que les migraines de mes lecteurs. La loi a par ailleurs instauré un CFC qui, parait il, procède à des décomptes photocopiesques et me reverse de temps en temps trois francs six sous. Sincèrement, je m’en passerais volontiers !

mais voir un organisme para public (car au fond c’est le CNRS sous couvert d’une filiale) organiser une revente d’articles sur lesquels il ne dispose d’aucun droit, me révolte. Cela me révolte à un double titre : au titre de la loi en cours (je la respecte même si je souhaite qu’elle dispose un meilleur aménagement en faveur d’une protection/extension du domaine public), stylo montblanc occasion et au titre de la tromperie entretenue en direction d’une communauté d’étudiants et de chercheurs qui pensent en toute bonne fois que oui, il faut payer (autrement que par ses impôts) pour obtenir un écrit scientifique et je ne parle pas de mes écrits, bien sûr ! .

Car, cher Jean Michel, ton dernier argument selon lequel c’est au demandeur de savoir où chercher et quelle voie choisir, cet argument ne tient pas. Cela suppose évidemment (vieille antienne de bibliothécaire) que le demandeur sache où chercher. Cela suppose aussi que ne se présente pas à lui LA référence ultime, celle qui promet au nom de la stylo montblanc femme Recherche française, de procurer le suc de la production scientifique aux chercheurs. Car c’est bien cette tromperie sur la marchandise qui me révolte le plus, ce mutisme sur la construction du coût de fourniture, sous ce masque de service public.

Et puis oui, et là je suis mille fois d’accord, il y a un retard à l’allumage dans la politique de l’INIST. Tous ces anathèmes auraient pu être évités par une politique active de signalement des liens d’accès libre
stylo montblanc roller aux articles en question. Mais cela suppose évidemment une révision d’ensemble du modèle économique, et je le sais des investissements notables.

Juste te féliciter pour ton titre : ) Et te dire que je reste ton ami : ) Et que là il est tard mais dès que possible je réponds à tes arguments.

Pour faire simple, toi et d’autres (Jean Véronis, Stevan Harnad, Hélène Bosc) avez effectivement plaidés à des niveaux différents pour un « laisser faire », « le château s’effondrera de lui même. » Je pense que c’est cette attitude qui relève de la « posture ».

Quand à l’argument (également partagé par les précédents cités) qui consiste à rejeter la faute sur le demandeur, il oublie que ledit demandeur est le plus souvent un collègue, un labo, une bibliothèque. Posture là encore de quelques uns dans lesquels je m’inclue volontiers qui évoluent dans un genre de « petit monde » où tout le monde serait censé stylo montblanc paris savoir qu’il exsite des archives ouvertes, où elles sont disponibles, quels types de documents y sont accessibles, etc. Désolé d’être brutal mais cette vision là est à des années lumière de la réalité terrain, au moins en France. Les collègues sont majoritairement ignorants de ces questions (pour diverses raisons sur lesquelles on pourrait gloser des heures).

Enfin pardon mais en ce qui me concerne (mes petits camarades sont assez grands pour répondre), la posture et l’enflure sont assumés non comme des fins mais comme des moyens. Oui je suis convaincu que l’effet réseau actuel peut faire évoluer les choses beaucoup plus vite que les recours administratifs ou judiciaires habituels. Nous verrons d’ici peu si j’ai raison ou tort : )

Et puis une dernière chose, ton argumentaire sur « Et si l’INIST a été condamné effectivement pour n’avoir pas demandé l’autorisation d’un auteur, c’est au nom d’une justice que dénoncent ceux là même qui crient le plus fort aujourd’hui : une défense d’un droit d’auteur sur la littérature scientifique, pire la volonté d’en tirer un profit financier » est un pur sophisme. De cela il n’a jamais été question dans la démarche entreprise sur mon blog, ni dans celle relayée sur SavoirsCom1 ou dans les analyses de Lionel.

On en reparle à tête reposée et par blogs interposés.

3. Le mercredi 17 octobre 2012, 01:52 par JMS

C’est bien en prenant notamment argument de la condamnation de l’Inist pour non respect du droit d’auteur à verser une somme conséquente (de mémoire 7000 Euros) que l’argumentaire est présenté dans les blogues. Donc pas de sophisme. Cet argument est pour le moins étonnant sous les doigts de gens prônant le libre accès.

La réaction de S Harnad sur twr est significative est plus cohérente.

L’utilisation du web telle que tu l’as faite, Olivier, sur ton blog et sur twr notamment, cela s’appelle de l’agit prop et j’avoue que cela m’a rappelé de mauvais souvenir et n’est pas pour rien dans ma réaction. Il y a d’autres façons, faisant appel à la raison et non à l’émotion, ne cherchant pas à saturer le buzz, d’utiliser les outils du web. Il faudrait aussi tirer les leçons politiques des conséquences à moyen terme des divers feux de paille qui embrasent les réseaux. A mon avis, il y aurait là un débat éthique.

Je maintiens que lorsqu’on demande aux auteurs d’aller vérifier le prix auquel est vendu leur article, parmi bien d’autres arguments du même tonneau les traitant de pigeons et autres noms d’oiseaux, on joue sur leur ego. Il suffit de suivre cela sur twr pour le confirmer.


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